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vendredi 9 mai 2008

Hillary Clinton me fiche la trouille! Scénario US le moins pire pour le monde...


Je suis de très près la campagne des primaires démocrates aux USA, notamment grâce à ce qu'en disent AJM, A2N, et KamerunScoop qui la commentent au quotidien.

Une chose me gène atrocement dans cette campagne, c'est le racisme qui suinte d'Hillary pour tenter d'entraver la marche d'Obama.

De même, l'indulgence des médias vis-à-vis des faux pas et des couacs de campagnes d'Hillary (et aussi de Mac Cain), et leur sévérité vis-à-vis de ceux d'Obama en dit long.

Vu de mon fauteuil, avec les infos dont je dispose voici ce qui ressort:

Obama, qui a voté contre la guerre en Irak, qui tient le discours le moins militariste de cette campagne (contrairement à Mac Cain et Clinton qui jouent à celui qui sera le plus belliqueux, qui incarnera le mieux le chef de guerre national, dans une réthorique que ne renierait pas pas un futur chancelier allemand en campagne), est finalement le candidat le plus cohérent et qui aura commis le moins de fautes dans cette campagne. A tel point qu'il faut chercher vraiment loin, et gonfler vraiment beaucoup pour lui reprocher quelque chose.

Car on est loin des appels au génocide et à la croisade des pasteurs sionistes de Mac Cain. On est loin des menaces d'anéantissement de l'Iran de la candidate Hillary. On est loin des allusions racistes à peine voilées que doit subir Obama.

Personnellement quand je vois Hillary en photo, des frissons glacés me parcourent l'échine.

Son sourire froid et inhumain a beaucoup de mal à cacher les sentiments qui l'habitent, et notamment la haine qu'elle semble éprouver pour Obama.

Hillary Clinton: comme Mac Cain, une arriviste prête à tout (y compris le génocide des Iraniens) pour satisfaire ses minables ambitions.

Cette femme est clairement une arriviste de la pire espèce: du genre à instrumentaliser tout et n'importe quoi de sa vie privée pour en faire un cinéma médiatique et donner une certaine image censée la favoriser dans les médias.

Exemple: à l'époque où il était mal vu de ne pas être belliciste (à cause des accusations d'anti-patriotisme de Bush), elle a voté tous les crédits de la guerre en Irak, donnant carte blanche à Bush.

Aujourd'hui, toujours dans la même veine, elle appelle à rayer l'Iran de la carte.

On peut comprendre un tel discours de la part de Mac Cain, qui en tant que candidat républicain et héritier de la doctrine Bush, ne peut se permettre de parler de rupture et de renier les actions du gouvernement actuel sans discréditer le peu de crédit qu'il reste au discours officiel néo-conservateur. A savoir que la guerre était nécessaire, qu'elle est bonne, et que les USA sont en train de la gagner. Mac Cain a même affirmé qu'il était prêt à rester encore 100 ans en Irak s'il le fallait, ce qui sera exploité contre lui dans un clip de campagne. A ce propos, Mac Cain est d'une part prisonnier du bilan Bush: il a interdiction de reconnaitre les erreurs du président encore en exercice. D'un autre côté il doit affronter l'impopularité gigantesque de cette guerre parmi les électeurs américains.

On a du mal à comprendre en revanche qu'Hillary, qui en principe n'a pas à assumer les décisions du gouvernement Bush (même si elle les a toutes votés, ce ne serait pas la première fois qu'un candidat ment sur ses votes passés), insiste sur cette ligne belliciste et anti-islam.

Obama est celui qui des 3 a le discours le moins belliciste, même si pour plaire aux lobbies, il est obligé de faire des concessions.

Mais revenons un peu en arrière dans mon blog: il y a quelques mois je publiais les noms des conseillers qui se cachaient derrière chaque candidat.

Or dans la démocratie américaine (et aujourd'hui dans la démocratie française c'est la même chose), les candidats ne sont que les relais médiatiques de ceux qui les mettent en scène et leur disent quoi dire.

Ce qui explique d'ailleurs comment une ex-hyppie des années 70, anti-militariste et anti-guerre du Viet Nâm et transforme aujourd'hui en porte étendard du choc des civilisations et de la guerre contre l'Iran: en tant qu'arriviste, Hillary aura épousé toutes les causes populaires du moment: anti-militariste quand l'opinion l'est, belliciste et islamophobe quand l'opinion l'est. Si demain l'opinion américaine devient antisémite après avoir constaté la ruine de leur économie et de la place américaine dans le monde, à cause des guerres qu'Israël a réussi à lui vendre (Irak, Syrie, Iran...), on peut imaginer que les Clinton deviendront les pires antisémites d'Amérique. Il y a encore de la marge avant d'en arriver là.

Qui se cachent derrière les candidats à la présidentielle?

Donc qui sont les conseillers qui se cachent derrière les candidats?

Pour n'en citer que quelques uns, représentatifs: Kissinger est très proche de Mac Cain. Or Kissinger, même s'il est souvent passé de l'ombre à la lumière et vice-versa, fait parti des pivots de la politique étrangère américaine: planificateur de la guerre du Viet Nâm, fossoyeur de celle-ci après que tout espoir de victoire soit perdu (le comité Nobel aura même la hutzpah de lui attribuer le prix nobel pour ça! Un peu comme si on avait donné un prix Nobel de la paix à Hitler pour avoir signé l'armistice!), grand organisateur (ou désorganisateur tout dépend du point de vue) de la vie politique en amérique du sud, ce pur représentant de la mafia américano-sioniste orientera à n'en pas douter les choix politiques de Mac Cain.



Kissinger a souvent été opposé aux néoconservateurs, mais c'est une opposition de façade: Kissinger a eu son Irak a lui au Viet Nâm, et depuis il est plus partisan des magouilles clandestine (comme le soutien aux dictateurs en amérique du sud, les faux attentats attribués à ses ennemis idéologiques etc.) que par l'intervention directe. Mais en réalité, néocons ou Kissinger sont de la même veine: impérialistes, sionistes, ne reculant devant aucune méthode, aucun génocide. Que les massacres soient commis par l'armée américaine ou par des mercenaires payées en dollars américains après tout... D'ailleurs Mac Cain aura récupéré son lot de "penseurs" néoconservateurs.

En effet, les néoconservateurs, pour être sûrs de ne pas perdre la main, se sont disséminés à travers tout le spectre politique américain. Normal, ils viennent d'extrème gauche, ce sont d'anciens trotskystes (ce qui ne fait que renforcer toute la documentation liant les trotskystes à la CIA, et à l'impérialisme sioniste, chose trop souvent ignoré par le militant gauchiste de base qui croient réellement à la cause qu'il défend alors que ce n'est qu'un paravent bien souvent). Ils sont donc retournés à gauche, et certains sont derrière les démocrates.

En bons pharisiens, ils ont même la hutzpah d'accuser Bush de la défaite et de l'enlisement en Irak, alors que c'est eux qui ont tout fait pour provoquer cette guerre!

Ils ne manquent décidemment pas de culot!

Qui retrouve-t'on derrière Clinton? Toujours la même âme damnée: Albright. Cette petite vieille avec ses faux airs inoffensifs est une terrible criminelle contre l'humanité, qui se lave les mains du sang de 1 million 500 milles irakiens tués à cause de l'embargo qu'elle a imposé, dont plus de 500 000 enfants de moins de 5 ans (chiffres de l'ONU).



Sans aucun doute encore plus sioniste que Kissinger, Albright se sent prête à continuer son travail de l'ombre. Il faut se rappeller qu'à l'époque de Bill Clinton, son gouvernement et cabinet était réputé comme étant celui comprenant le plus de sionistes. Ceux-ci ont su garder leur influence dans le gouvernement Bush, et donc semblent prêt à y rester avec le futur gouvernement, qu'il soit démocrate ou républicain.

Qui a t'on derrière Obama? Zbigniew Brezinsky (désolé pour l'orthographe). Lui aussi est une éminence grise parfaitement cynique. Sous Carter, il avait posé les bases de la guerre entre l'Union Soviétique et l'Afghanistan, et avait aidé (avec l'aide de Bush père) à mettre en place Al Quaida. Il est un impérialiste convaincu, et est extrêmement méfiant de la Russie et de la Chine, les principaux rivaux des USA sur la scène mondiale.
Par contre, il a été un des rares politiques de son niveau à accuser le gouvernement Bush et les néoconservateurs de manipuler l'opinion autour du 11 septembre et de la guerre contre le terrorisme. Normal: il est bien placé pour savoir ce qui se cache derrière Al Quaida...



Et il sait aussi très bien que les guerres actuelles dans lesquelles s'embourbent les USA ne feront qu'accélérer sa ruine et sa perte. Non pas qu'il est contre l'interventionnisme, mais Brezinsky a toujours été partisan du soft power: plutôt que d'intervenir directement, faisons appel à la manipulation, aux magouilles, au terrorisme, mettons en place des pièges.

C'est moins coûteux, et officiellement les USA gardent les mains propres.

Brezinsky aura été aussi l'un des artisans de la venue au pouvoir de l'ayatollah Khomeiny en Iran, pour faire tomber le Shah qui manifestait des vélléités d'indépendance sur son pétrole. L'administration américaine pensait qu'il serait plus facile de manipuler des islamistes qu'un clan comme celui du Shah. Grosse erreur de leur part, les islamistes ayant intelligemment profité de l'asile fournit par l'Occident (Khomeiny était hébergé en France, à Neaufles-le-Chateau en région parisienne, et durant son service militaire, le jeune Nicolas Sarkozy lui aura même servi de garde). Puis une fois au pouvoir, ils ont encore plus intelligemment rejeté la bride que tentait de leur imposer le pouvoir impérialiste américain...

Et oui: la révolution iranienne de 1979 aurait du être en fait une fausse révolution, étant donné que les vrais donneurs d'ordre américains comptaient bien continuer à diriger en sous-mains.

Ce qui prouve bien d'ailleurs l'hypocrisie du discours américains sur les ayatollahs iraniens: si les islamistes iraniens avaient accepté de collaborer avec la CIA, ils seraient aujourd'hui les meilleurs amis des américains.

Tout n'aura pas marché comme prévu, et alors les américains feront agir une autre de leur marionnette de l'époque, Saddam Hussein en Irak, pour qu'éclate la guerre Iran-Irak. Qui au final n'arrangera que l'agenda Israélien. Ils sont forts quand même! Saddam qui se fera encore une fois rouler dans la farine en 1990 en se jetant sur le Koweit avec l'accord tacite des américains. Décidemment il lui aura fallu le temps pour comprendre qui étaient les vrais ennemis!

Scénario le moins pire pour les USA et le monde?

Je résume donc la situation: en cas de victoire de Mac Cain ou Clinton, il y a un gros risque de voir la guerre continuer en Irak, et même s'étendre en Iran.

En Iran si ça se fait, ce sera plutôt sous forme de bombardement: d'une part parce que l'armée américaine n'a pas les moyens de mener une troisième invasion. D'autre part parce que c'est l'approche préférée de Albright ou Kissinger. C'est Albright qui était derrière l'embargo et les bombardements civils irakiens dans la période des années 90, sans parler des bombardements contre la Yougoslavie.

Les bombardements c'est propre et net, ça coûte pas cher en soldats américains, ça entame pas trop le crédit politique à l'intérieur des USA.



Kissinger est pas assez con pour envoyer l'armée au sol non plus.

Ou alors il faudrait imaginer une énorme coalition, une vraie celle-là, pour aller en Iran.

Il faudrait donc un énorme prétexte, comme une attaque terroriste de grande ampleur, ou un clash meurtrier avec Israel (même purement mis en scène), pour qu'une telle coalition puisse court-circuiter l'opinion mondiale qui serait évidemment contre cette guerre (malgré des années de propagande anti-Iran).

Si c'est Obama qui gagne par contre, ce serait le retour aux méthodes clandestines (d'ailleurs les seules qui marchent contre des groupes terroristes, mais la guerre au terrorisme n'est qu'une énorme tartufferie).
On peut penser qu'avec Obama, le prestige des USA se refasse une petite santé, avec la fin de l'interventionnisme armé direct, alors que dans le même temps, tous les anciens réseaux barbouzards américains au moyen orient soient réactivés, nbtamment en Iran.

Cela se solderait évidemment par des morts, on y échappera pas, par des dictatures amies des USA, ou des démocraties fantôches et amies des USA, donc au final par un plus grand impérialisme.

Il faut reconnaitre une conséquence à l'interventionnisme armée des USA de ces dernières années: s'il a fait énormément de morts (plus d'un million d'irakiens ayant trouvé la mort), il a aussi et surtout ruiné l'économie américaine, et le crédit international de ce pays qui ne représente plus la liberté, mais la barbarie. S'ils continuent sur cette voie, c'est bientôt l'effondrement.

Alors que s'ils adoptent une tactique plus intelligente, on en prend encore pour des décades d'impérialisme sournois!

Alors quel est le moins pire des candidats?

Tout dépend du point de vue.

Si on veut éviter les guerres directes, c'est sans doute Obama. Mais au prix du rétablissement d'un certain impérialisme américain qui est en perte de vitesse depuis Bush.

On peut par contre compter sur Mac Cain ou Clinton pour aller faire la guerre à la place d'Israel, ce qui aura des conséquences immédiates dramatiques: des centaines de milliers (voir des millions) de morts innocents.

Mais d'un autre côté sans doute: la ruine finale de l'ex puissance américaine.

Une autre question doit aussi être posé: dans quelle mesure un Obama président pourra t'il s'opposer aux lobbys sionistes américains?

Un président qui s'y oppose ne pèse pas lourd, et cela explique pourquoi Obama comme les autres, cherche à leur plaire, en multipliant les gestes de bonne volonté.

On peut y voir un simple calcul, non suivi d'effet en cas de victoire...

Dur de savoir si Obama est aussi corruptible que les autres, malgré sa bonne tête: si pour garder sa place il doit atomiser l'Iran, que décidera t'il?

Et s'il choisit la voie de l'humanité, et refuse la guerre scélérate, est ce qu'il lui sera encore permis de continuer à présider, ou même à vivre?

Après tout, un scandale peut facilement sortir! D'ailleurs, on peut parier qu'aucun candidat irréprochable ne peut arriver à ce niveau: les mafieux qui tirent les ficelles doivent forcément garder un as dans leur manche pour faire chanter.

Et si ça ne suffit pas, il reste l'option du 2 de QI d'extrème droite américaine, qui organise un attentat digne des meilleurs services secrets du monde, déjouant toutes les protections, toutes les polices, tous les services pour loger une balle dans la tête de sa cible, ou pour planter une bombe sur le passage de son véhicule. 2 de QI qui sera soit suicidé, soit assassiné à son tour par un citoyen épris de vengeance.

Schéma ultra classique qui permet d'effacer toute trace, et d'occuper les médias pendant des mois!

Une dernière remarque cependant: tout ce que j'ai écrit ne tient pas compte de la fraude massive qui est à prévoir dans le scrutin présidentiel. Sans parler de tous les arrangements et magouilles imaginables en sous-main (grands électeurs, cour suprême...).

Tout peut très bien n'être qu'une mise en scène destinée à maintenir le public en haleine et lui faire croire que la démocratie est en marche.

Alors que si ça se trouve, le choix du futur président est déjà fait...