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jeudi 31 janvier 2008

Prof qui gifle un petit noir, Prof qui gifle un fils de gendarme... Abus de pouvoir tous azimuths et deux poids deux mesures



Héhééé, voici une petite brêve qui m'a interpellé... Lisez là en entier!



MAUBEUGE (AFP) - Un professeur, qui a reconnu avoir giflé en classe un
élève de 6e qui l'avait insulté, lundi à Berlaimont (Nord), près de Maubeuge, a
été placé pendant 24 heures en garde à vue.

Il sera jugé fin mars pour
"violence aggravée sur mineur", a-t-on appris mercredi de source
judiciaire.
Lundi matin, le professeur de technologie au collège
Gilles-de-Chin, âgé de 49 ans, aurait poussé par terre les affaires de l'élève
âgé de 11 ans après lui avoir demandé de ranger une table en désordre au fond de
la classe, a-t-il expliqué à un correspondant de l'AFP.
Mais l'élève lui
aurait demandé une explication et le professeur l'aurait poussé contre la porte
du fond. L'enfant, le regardant dans les yeux, aurait alors soufflé "connard" à
l'adresse de l'enseignant qui l'a giflé à ce moment.
En fin de matinée, le
père du mineur, lui-même gendarme, est arrivé en uniforme au collège pour
demander des explications au professeur avant de déposer plainte. Plus tard, des
policiers sont venus chercher l'enseignant chez lui et l'ont placé en garde à
vue 24 heures.
"En 30 ans de carrière, on ne m'avait jamais parlé comme ça.
Mon sang n'a fait qu'un tour, et je l'ai giflé", a expliqué le professeur qui
reconnaît avoir un "tempérament autoritaire" et être "un peu maniaque". "On ne
peut pas accepter qu'un professeur gifle un enfant quelles que soient les
circonstances", a commenté le rectorat.
L'enseignant a été suspendu jusqu'à
son jugement pour "violence aggravée" le 27 mars devant le tribunal
correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe.


On est tous tellement habitué depuis plus de 5 ans de campagne permanente du candidat Sarkozy, a entendre la presse se ranger derrière les profs contre les petits sauvageons "de couleur", que bien entendu je m'attendais en lisant cette brêve à ce que le journaliste de l'AFP, forcément objectif (il est payé pour ça), prenne la défense du prof contre le petit merdeux effronté, forcément noir et arabe, qui l'a agressé et dépassé les bornes.

En fait au fur et à mesure qu'on lit, c'est tout l'inverse de ce dont les médias nous ont abreuvé durant les 5 dernières années qui se passe...

Le prof, au lieu d'être félicité pour son autoritarisme et sa poigne face aux sauvageons "de couleur", se retrouve en garde à vue.

La raison est simple: ce n'est pas un petit sauvageon "de couleur" qui l'a agressé, mais un fils de gendarme (l'histoire ne nous dit pas si le gendarme est "de couleur", mais je suppose que non, en raisonnant statistiquement sur le nombre de gendarmes "de couleur" d'une part, et sur les chances qu'une telle affaire prenne des proportions pareilles si ça avait été un petit noir de giflé, fut il fils de gendarme).

Cet article démontre allègrement le double standard quasi inconscient des médias, et la société du deux poids deux mesures dans laquelle on s'enfonce.

Primo, si ce gosse n'avait pas été fils de gendarme, jamais le prof n'aurait été mis en garde à vue 24 heures, pour une simple gifle. Je ne défend pas la "violence" des profs, mais parfois il y a des gifles qui se perdent, et même si c'est pas courant, ça arrive que des profs giflent des élèves, et ils ne finissent pas en garde à vue pour autant. Je parie même que ce prof est coutumier du fait, sauf que là il a mal choisi sa cible.

Ce fait divers démontre bien que les gendarmes, et autres policiers, avocats et magistrats, qui font partie de la machine policière et judiciaire, ont un accès privilégié à cet appareil lorsqu'il s'agit de défendre leurs propres affaires. Dans ce domaine, les cordonniers ne sont pas les plus mal chaussés, tout au contraire.

Or en République, un policier, gendarme ou magistrat qui se saisit de la justice pour régler une affaire devrait redevenir un simple citoyen et ne pas bénéficier ni du zèle, ni de la complaisance de ses collègues.

Ce n'est visiblement pas le cas: on peut en conclure que sur le principe, la différence avec une république bananière est mince. Le degré de complaisance et de corruption n'est certainement pas le même, mais sur le principe, à partir du moment où un politique ou un gendarme peut faire sauter le PV d'un copain, on est déjà dans une forme de favoritisme injuste qui viole les principes républicains, encore plus quand la justice peut être utilisée de façon privilégiée par ceux qui font partie du système.

En fait, il faut simplement reconnaitre qu'on vit dans un système de castes, dans lequel certains ont plus de droits que d'autres.

Quel différence dans le fond avec une société communiste dans laquelle les aparatchiks bénéficiaient de passe-droits et de privilèges?

Sur les principes aucun, après c'est une affaire de degré.

Mais si les principes républicains sont violés, peu importe le degré, il y a le terreau nécessaire à faire évoluer les choses vers une société de plus en plus injuste. C'est d'ailleurs ce qui se passe, avec une police qui devient de plus en plus répressive et qui est passé de la défense du citoyen à la suspicion de tous les citoyens... Un peu encore une fois, comme une ex-police politique des ex-pays de l'Est, où la police était plus là pour surveiller les gens que pour les protéger.

J'exagère? J'affabule? Non: c'est juste une question de degré. Le glissement ces 15 dernières années s'est fait tellement naturellement, avec la complicité des médias, et l'hystérie raciste islamophobe et négrophobe qui rend suspectes les couches sociales de la population les plus vulnérables.

Comme je le prévoyais depuis le début, le durcissement des rapports de police contre certaines catégories de la population française, commence à s'étendre au reste de la population.

C'est classique! L'opinion publique n'a pas réagit quand la police est devenue de plus en plus répressive dans les quartiers populaires, quand la police de proximité a été supprimmée et qu'à la place on a mis des cow boys qui partent du principe que tous les habitants des quartiers populaires sont suspects, de la petite vieille à foulard au jeune écolier avec son cartable.

Les rapports entre la police et ces quartiers ont tellement dégénéré que ces ghettos sont encore plus devenus ghettos. Quand on est contrôlé 3 fois par jour par les mêmes policiers, qui vous connaissent par coeur, qui savent que vous êtes en règle, ce qui s'apparente à du harcèlement, il y a de quoi se sentir exclu de la société. Pourquoi ne pas installer de check points dans les quartiers populaires? Je suppose que c'est le sens des propositions faites à NS par les experts de la police israélienne qui sont venus le conseiller lors des émeutes de 2005.

Tant que ce durcissement policier se cantonnait aux quartiers, la population rendue complaisante par l'hypnose télévisuelle et médiatique, n'a strictement pas réagit. Au contraire, elle a applaudit! Il était temps de remettre de l'ordre dans ces zones de non droit.

Le problème (prévisible) est que ces rapports viciés se transmettent de plus en plus au reste de la population, même blanche et chrétienne.

Il ne faut jamais oublier que toutes les mesures les plus injustes prise contre les catégories les plus faibles de la population, ont toujours servi dans tous les régimes à préparer l'opinion à l'extension de ces mesures au reste de la population!

C'est le cas notamment des drones: utilisés actuellement de façon exceptionnelle par la Police pour surveiller certaines manifestations (défilé du 14 juillet) sous couvert de lutte contre le terrorisme, l'utilisation des drones est en train d'être étendue aux quartiers populaires, et sera bientôt étendue aux manifestations. Idéal pour prendre des clichés des manifestants sans se faire repérer! A noter que les drones sont utilisés en Israel pour surveiller les territoires palestiniens, de là à penser que leur utilisation en France a été inspirée par les conseillers de la police israélienne reçus par NS en 2005-2006...

Quoiqu'il en soit, en ce qui concerne les abus d'autorité policiers, ceux-ci s'étendent de plus en plus en dehors des quartiers.

Aujourd'hui ce sont les "gauchistes" prenant la défense des sans papiers qui sont traités de la même façon que les "indigènes" de quartiers. Brutalité, harcèlement, poursuites à gogo (outrage à agent pour avoir simplement questionné un policier, rebellion pour avoir simplement demandé des explications, sans parler du reste, le tout en comparution immédiate, donc une justice expéditive, voir la rubrique faits divers de vos sites préférés pour plus de détails).

Demain à qui le tour? Tout est en place pour que la société evolue vers une société policière: il ne manque plus qu'un attentat du 11 septembre français, et la mise en place d'un patriot act version camenbert...

Mais je m'éloigne du sujet: revenons à cette histoire de prof.

Donc ce prof, qui aurait été défendu par la presse s'il avait giflé un petit noir ou un petit arabe effronté, se prend 24 heures de garde à vue pour avoir giflé un fils de gendarme. Et l'article condamne évidemment ce prof, et présente les faits de manière à justifier la réaction du gosse: le prof pris de furie jette les affaires du gosse à terre et le colle à la porte... Normal que le gosse traite son prof de connard car c'est ainsi qu'il est présenté.

En fait, cette version des médias n'est certainement pas la version du prof. Mais on n'en saura rien.

J'imagine que si ça avait été un petit noir de giflé, ou un petit arabe, les choses auraient été certainement présentées différemment.

Au lieu de générer un débat sur la violence des profs vis à vis des élèves, c'est certainement l'inverse qui se serait produit: cela aurait généré un débat sur la violence des élèves vis-à-vis des profs, et aurait soulevé la question de l'autorité des profs du genre "faut il rétablir les châtiments corporels?". C'est du reste systématiquement comme ça qu'ont été présentées de telles affaires ces 5-6 dernières années.

En conclusion, quand on est un petit blanc fils de gendarme, on a des circonstances atténuantes pour traiter un prof de connard, et la gifle du prof est un signe intolérable de violence enseignante qui mérite 24 heures de garde à vue et l'intérêt de la presse nationale.

Quand on est un petit noir ou arabe fils de pauvre sans relations, on a toujours tort, et la gifle éventuelle du prof n'est que la simple marque de l'autorité à l'ancienne qu'il convient de rétablir contre ces jeunes qui ne respectent plus le sanctuaire sacré de l'école...

Abus de pouvoir, deux poids deux mesures éternels...

P.S: personnellement je suis pour une école où on étudie, ce qui implique qu'on donne aux profs les moyens de mettre en oeuvre leur autorité, sans aller jusqu'aux châtiments corporels évidemment, puisqu'il y aura toujours des profs sadiques pour abuser de leur pouvoir. Il faudrait pouvoir par exemple efficacement prendre en charge les élèves perturbateurs. Autrefois l'école autoritaire était réputée laisser sur le bas-côté les élèves inadaptés, cancres et tout le reste. Aujourd'hui, dans certains quartiers, elle souffre du mal inverse: en laissant certains élèves inadaptés chahuter les cours, sans avoir de réponse adéquat à proposer, c'est toute la classe qui est lésée, notamment les élèves soucieux de progresser. Il faut trouver des réponses face à certains cas d'élèves perturbateurs (et souvent en souffrance familiale et sociale pour ce que j'ai pu constater, et qui se défoulent à l'école), avec une prise en charge adaptée du problème. Il est faux de dire que l'école n'est pas le lieu de l'aide sociale ou psychologique, parceque de fait, c'est tout l'inverse: tous les problèmes de l'enfance se déversent à l'école. Si l'Etat faillit à prendre en compte cette dimension sociale et psychologique de l'école pour n'en faire qu'un "temple du savoir", ils se gourrent complètement et ne régleront certainement pas le problème des ZEP. Mais veulent ils réellement le régler? Fatalement les problèmes sociaux et familiaux rejaillissent sur l'enfant, donc sur l'école où il passe le plus clair de sa journée. Or les profs ne sont absolument pas préparé à ça. Et il faut le dire, dans beaucoup de ZEP des profs se foutent de leurs élèves, les conditionnant même à se préparer à l'échec. Je l'ai vécu, en tant qu'élève tout d'abord, puis en fréquentant des profs. Beaucoup de profs en ZEP sont de jeunes diplômés issus de Province qui sont totalement écoeurés par l'obligation qui leur est faite de venir enseigner loin de chez eux dans les pires banlieues. Ils le vivent mal, et cela se répercutent sur leur enseignement. Beaucoup ont d'énormes préjugés sur les enfants qu'ils doivent prendre en charge, préjugés véhiculés par les médias depuis des années. C'est d'ailleurs le même problème avec la Police: pourquoi systématiquement envoyer au contact des populations de banlieue des jeunes provinciaux inexpérimentés, démotivés, et qui ne comprennent rien à ces quartiers populaires? Je suis intervenu dans certaines écoles pour empêcher des orientations désastreuses d'élèves "typés" vers des filières dévalorisées comme les filières d'apprentissage en collège. Dans un cas, la mention "passage en classe supérieure" avait été effacée au blanc correcteur sur le bulletin pour réorienter l'élève vers une 4ème technologique, alors que l'élève avait de bonnes notes. Il s'agissait en l'occurence de remplir une nouvelle classe de 4ème techno qui ouvrait à l'époque dans le collège. Qui croyez vous qu'ils ont orienté de force là-bas? Les noirs et les arabes... Lors de la réunion avec les profs pour aborder le problème, il n'y avait quasiment que des parents "blancs" pour venir se plaindre d'une orientation jugée arbitraire... Et quelques rares arabes et noirs... Tous ont eu gain de cause en appel. Pour ceux avec qui j'ai gardé le contact, la plupart ont eu leur bac et ont continué à la fac. Dans un cas, un jeune particulièrement motivé a même réussi à réintégrer la voie royale et à finir dans une grande école, malgré un passage par les filières "technologiques". Tout ça dénote pour moi d'une gestion coloniale de l'éducation dans certains quartiers: pour remplir la nouvelle classe de 4ème techno, on mute d'office et sans rien demander les petits noirs et arabes, y compris quand le conseil de classe avait statué sur leur passage en classe supérieure, et on hésite pas pour ça à utiliser du blanco! Le pire est le nombre de parents totalement conditionnés à se sentir inférieurs intellectuellement et qui de fait accepte sans se poser de question le jugement des professeurs... Comment s'étonner devant tant d'injustice flagrante, que le petit gosse traité comme un moins que rien par ses professeurs, ait des rapports conflictuels avec les profs une fois celui-ci devenu parent d'élève?
Attention, je n'accuse pas tous les profs, mais j'en ai suffisamment connu des comme ça pour savoir que c'est un réel problème. Or l'Etat lorsqu'il doit juger de la politique dans les ZEP ne prend jamais en compte le facteur prof, et notamment les préjugés et la démotivation qui frappent beaucoup de jeunes enseignants qui voient leur affectation comme une punition. Ne devrait on pas mettre au contraire les profs les plus motivés dans ces ZEP? Au besoin ne devrait ont pas motiver les profs en leur proposant une rémunération supérieure, et en les jugeant pour partie au résultat?
Je ne partage évidemment pas la vision fanatique d'un Finkielkraut sur l'école, pour ce que j'ai pu en juger, et j'ai une sacré expérience dans le domaine en ayant fréquenté des écoles poubelles puis des écoles top niveau, l'école est avant tout le lieu de reproduction des castes à la Française, et le moule imprégnant le petit citoyen des futurs préjugés et réflexes conditionnés qu'on attendra de lui une fois adulte. Il s'agit de ne pas rendre le citoyen trop intelligent, juste suffisamment pour qu'il vote, qu'il travaille, consomme, paie taxes et impôts et qu'il ferme sa gueule.

Pour moi à l'école il est vital de faire le tri entre le nuisible et le positif, car il y a les deux, et le tout dépend aussi beaucoup des profs qu'on a et de leurs opinions politiques, ou simplement de leurs principes et idéaux de vie.

Je ne dis pas qu'il ne faut pas apprendre ce que j'appelle "le nuisible". Au contraire, il faut l'apprendre et le répéter comme un perroquet, tout en étant pas dupe et en sachant dépasser par soi-même les préjugés qui nous sont inculqués. C'est particulièrement vrai pour les programmes d'histoire-géo qui restent particulièrement impregné de préjugés "à la Ferry", c'est à dire des préjugés coloniaux, et une mise en exergue de tout ce qui est République, en prenant bien soin d'effacer tout ce qui est vraiment génant (côtés négatifs de la colonisation: génocides, esclavage, pas un mot dans les programmes).

Mais si on veut avoir son bac et passer ses diplômes, c'est un mal nécessaire que d'apprendre la vision de l'histoire de l'éducation nationale.

Idem pour le reste.

A la limite quand on est gosse, il faut bien commencer par apprendre quelque chose, ce quelque chose fût il biaisé. Ce qui importe par la suite c'est de revisiter tout ce qu'on tient pour acquis.

J'ai personnellement revisité quasiment tout le programme d'histoire géo, et ma vision de la sacro-sainte "Révolution Française" par exemple a complètement changée.

Elle est présentée dans les programmes comme un acte de libération du peuple vis-à-vis de la tyrannie: c'est exactement comme ça que la Révolution Roumaine de 1989 est présentée dans les programmes scolaires de Roumanie, ou la Révolution Orange en Ukraine, ou la Révolution des Roses en Géorgie, alors que dans chaque cas il s'agit d'une escroquerie et d'un coup d'Etat visant à faire passer le pouvoir politique des mains d'une caste à une autre. En ce qui concerne la Révolution Française, le coup d'Etat a consisté à priver l'Aristocratie traditionnelle Française de son pouvoir politique, pouvoir hérité du féodalisme, c'est à dire de l'exploitation et la défense de la terre, principal vecteur de richesse durant le Moyen-Age.

Or il se trouve qu'à partir de la découverte de l'Amérique, une nouvelle caste de super bourgeois ultra-riches a commencé à émerger, notamment les familles ayant fait fortune dans l'industrie du sucre à Saint Domingue. Il faut savoir qu'au temps de Louis XIV l'industrie du sucre est de très loin la première source de revenus de la France, dans une ampleur qu'on a du mal à imaginer, et les sucriers sont en conséquences des gens extrèmement puissants. Beaucoup sont à la base du capitalisme moderne, font partie du système financier et ont été les moteurs de la révolution industrielle. Certains de ces bourgeois d'origine roturières sont tellement puissants qu'ils "achètent" leurs titres de noblesse, mais malgré tout continuent à être boudés par l'aristocratie héréditaire, qui entend profiter de la richesse de ce qu'ils perçoivent comme des arrivistes, mais ne rien céder de leur pouvoir politique... L'argent étant le nerf de la guerre, il était évident que cette situation ne pouvait perdurer et que faute de pouvoir pénétrer efficacement les cercles restreints du pouvoir de la monarchie, les pré-capitalistes bourgeois de l'époque fatalement étaient amené à tenter de renverser ce pouvoir...

Bien évidemment toute cette accumulation de capital à l'ère pré-industrielle s'est faite sur le dos des esclaves et des amérindiens massacrés, et qui n'ont jamais demandé de comptes, et c'est cette masse phénoménal de capital si rapidement accumulé qui a posé les bases du capitalisme moderne (notamment le système moderne des banques privées contestant l'autorité et la puissance des banques d'état, et même supplantant celles-ci).


Voilà une version de l'histoire plus réaliste et qu'on entendra jamais dans les programmes scolaires car elle met à mal tous les mythes républicains concernant la sacro sainte Révolution, et révèle que simplement depuis le début, la République est une ploutocratie...

Hum, voilà comment à force de diverger j'en arrive à écrire des pavés... Pauvre de moi!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

hé bé, comment tu arrives à en écrire des tonnes sur la base d'un simple fait divers: une gifle donnée à un élève.

cela dit c'est très intéressant, et même si le post scriptum a pas grand chose à voir avec l'article initial, il est très instructif...

cela mériterait que tu le recopies dans un article à part histoire de donner plus de visibilité... parceque là, je pense pas que tout le monde ait eu le courage de lire jusqu'au bout...

en tout cas bravo!

sexy a dit…

Effectivement l'article est long, mais faut dire que les abus de pouvoir ne font malheureusement pas du tout encore partie de passé. Bel article !