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jeudi 16 août 2007

Israël, architecte du chaos au Moyen-Orient.


A qui profite le crime?

Cette question simple, est la question de base que se pose tout enquêteur qui enquête sur un crime.

Si on regarde la situation catastrophique au Moyen-Orient, la réponse est simple: depuis 48, le seul pays à avoir tiré profit du chaos chez ses voisins est Israël.

Les dangers potentiels pour Israël depuis 48, l'époque gagnant-gagnant entre Israël et les USA

Sans vouloir faire un cours exhaustif sur tous les troubles qui ont agité la région, revenons sur quelques menaces qu'Israël s'est employé à neutraliser depuis 48.

Egypte, Liban, Syrie

Géographiquement, les menaces immédiates sur son territoire étaient représentées par principalement l'Egypte, et dans une moindre mesure la Syrie et le Liban.

Après quelques guerres avec ses voisins, qu'Israël prétend crânement avoir gagné grâce à son seul génie militaire, mais qui en réalité ont surtout été gagnées grâce aux renseignements fournis par les espions (Israël pouvait bénéficier du renseignement non seulement de ses propres espions parfaitement infiltrés dans le monde arabe, mais aussi grâce à leurs contacts au sein du KGB, de la CIA et dans les principaux services secrets étrangers), ou les avions de reconnaissance américains (avant que les satellites espions ne se généralisent).


Ces renseignements expliquent notamment les retournements spectaculaires de situation dont a parfois sût faire preuve Israël.

Quoiqu'il en soit, après ces guerres présentées comme déloyales (les fables voudraient faire croire qu'un Israël isolé était attaqué par une coalition de pays arabes surpuissants, alors que dans les faits Israël bénéficiait des armes et de l'intelligence de tous ses relais diplomatiques dans le monde occidental tant qu'oriental... en fait les cocus furent les arabes dans l'histoire), Israël a su neutraliser son principal souci dans la région: l'Egypte.

Depuis les accords de Camp David, l'Egypte arrosée par la manne des milliards de Dollars d'aide américaine, a cessé d'être une menace pour Israël.

Quand au Liban, Israël et les ennemis de ce pays, ont toujours sût tirer parti des différences religieuses et communautaires afin d'y stimuler le poison de la discorde et l'horreur de la guerre civile.

Quand à la Syrie, isolée dès lors, il devenait dangereux tant sur le plan militaire que sur le plan intérieur de déclarer seul la guerre à Israël (la Syrie est le pendant symétrique de l'Irak de Saddam, sauf que c'est ici une minorité chiite qui gouverne une majorité sunnite... En toute laïcité bien sûr, puisque comme chez Saddam, le parti Baas Syrien est laïc, ce qui garantit notamment une représentation gouvernementale aux différentes factions religieuses du pays).

Iran et Irak

Restait alors à Israël pour avoir les mains libres, à éliminer les deux plus grand danger pour elle dans la région: l'Iran et l'Irak.

Ces deux pays, au territoire immense, à la démographie généreuse, et au potentiel pétrolier important, disposaient de tous les atouts pour se développer à vitesse fulgurante.

Qui plus est, l'union d'un Irak à majorité chiite, avec un Iran également à majorité chiite, aurait pu permettre l'émergence d'un bloc communautaire homogène, puissant grâce aux revenus pétroliers, avec une démographie avoisinant les 100 millions de personnes...

De quoi faire frémir un Israël d'à peine plus de 6 millions de juifs.

Du côté de l'Iran, l'assassinat du premier ministre Mossadegh, et la mise en place du Shah d'Iran, véritable marionnette dans les mains anglosaxonnes (donc Israéliennes, car les milieux d'affaires qui dirigent le monde anglosaxon ont toujours entretenus des liens étroits avec Israël, que ce soit le monde de la finance, celui du pétrole, ou le lobby militaro-industriel) a permis à Israël de considérer la situation comme favorable en Iran.

Du côté de l'Irak, la situation a été un peu plus troublée: pendant des années, le pouvoir a changé de mains au cours de putsch, et de contre putsch, jusqu'à ce que la situation se stabilise dans les années 70: durant toute cette période, l'enjeu avait été la nationalisation du pétrole.

Le pouvoir irakien en acceptant finalement de partager son pétrole entre russes et américains, n'en gardant qu'une petite part pour son développement, avait finalement réussi à contenter les puissances occidentales.

En Iran, comme en Irak, tous les efforts ont été fait à cette période pour laïciser le pays, faire reculer l'islamisme potentiellement dangereux pour Israël, et occidentaliser les populations...

Néanmoins, même les marionnettes font des rêves parfois...

Il semble qu'à partir du milieu des années 70, le rêve du Shah d'Iran de finalement oeuvrer au développement et à la modernisation de son pays, ait été mal perçu par les puissances tutélaires... Cela impliquait une renégociation des termes des contrats pétroliers...

Comme le comble de la tyrannie est d'instrumentaliser son pire ennemi (et dans le genre Sarkozy est en train de donner une leçon à son opposition en laminant totalement la crédibilité du PS, pardon pour la digression), les amis anglo-saxons du Shah avaient bien pris soin durant cette période de ne pas éliminer Khomeiny, ce qui leur aurait été facile.

En fait, celui-ci avait trouvé un asile officieux en France, en région parisienne (Neaufles-le-Château).

Un opposant, si difficile à manipuler soit il, peut parfois s'avérer utile...

Il semble qu'après les manifestations monstres contre le régime du Shah d'Iran, la grande crainte des anglo-saxons (donc des Israéliens), était qu'un régime authentiquement démocratique voit le jour en Iran: le Shah avait promis d'ouvrir le pays à la démocratie...

Vraie ou fausse promesse, quoiqu'il en soit, devant la menace les américains ont préféré jouer la stratégie du pire... Le terreau du pays était favorable à une révolution islamique... Le retour de Khomeiny en Iran a permis celle-ci.

Comme par enchantement, au même moment en Irak, Saddam Hussein prend la tête du pays.

Avec un ordre de mission: faire la guerre à l'Iran.

Les choses sont présentées de façon très tentantes à Saddam Hussein: les partages impérialistes des frontières de la région à la chute du régime Ottoman, ont bien pris soin de se ménager des zones contestées afin d'être utilisées comme foyer de troubles potentiels au cas où on en aurait besoin plus tard.

C'est ainsi que des régions pétrolières ont été retirées d'Irak, pour soit en faire un territoire Iranien (la région du Chaat-Al-Arab) soit en faire un territoire autonome (le Koweit).

Evidemment, dès sa partition l'Irak n'a cessé de réclamer la souveraineté sur ces régions, c'était même devenu un enjeu national à l'époque du Baasisme nationaliste.

Les "amis" anglo-saxons (donc israéliens) de Saddam lui soufflent donc l'idée suivante: l'Iran est plongé dans les affres de la révolution, le régime est fraîchement et faiblement implanté.

Dans ces conditions, une guerre rapide pour récupérer le Chaat-Al-Arab pétrolier devrait être facile à entreprendre.

Le prestige de Saddam serait alors exceptionnel en Irak et dans le monde arabe...

Toutes les armes et les conseils stratégiques seront fournis par ses amis occidentaux...


Saddam, homme de main des américains à l'époque (ses grands amis) décide de pactiser avec le diable, et attaque l'Iran.

En fait, l'attaque de l'Iran au lieu d'être une guerre rapide, et de faire s'effondrer le régime de Khomeiny, se transforme en guerre de positions sans limite de durée ni d'horreurs, et permet à Khomeiny, en instaurant l'état d'urgence et en envoyant la jeunesse au front, de considérablement renforcer son pouvoir. D'autant que l'issue de la guerre, globalement favorable aux iraniens si on fait abstractions des pertes en vies humaines, a conféré un certain prestige au régime.

Les anglosaxons fournissent donc en fait des armes aux deux parties (comme on s'en rendra compte dans le scandale Iran-Contra, où les américains faisaient passer des armes à l'Iran via Israel).

Henri Kissinger avait d'ailleurs déclaré à cette époque que le but des américains étaient qu'ils s'entretuent le plus longtemps possible.


A cette époque là, non seulement les israéliens, mais les anglosaxons y trouvaient leur compte.

Ils vendaient des tas d'armes dans la région, et en empêchant l'émergence d'un bloc géopolitique cohérent, ils pouvaient continuer à fixer les prix du pétrole...

Pendant ce temps Israël était débarassé de la principale menace pour sa sécurité et avait donc les mains libres pour envahir le Liban...

Israël a toujours su tirer profit des troubles parmi ses voisins: guerre Iran Irak, guerre civile au Liban...

Autant de drames dont Israël a su tirer parti.

Au contraire, c'était dans les périodes les plus paisibles pour ses voisins qu'Israël s'est abstenu d'intervenir, ou a dut se résigner à être chassé.

Par exemple, c'est dans un Moyen-Orient relativement stabilisé au milieu des années 90 qu'Israël a du se résigner à quitter le Liban (non sans au préalable avoir pompé les nappes fréatiques, et avoir ratissé une énorme part des terres arables du Sud-Liban, emportée vers Israël, en laissant des champs de cailloux derrière elle).

En effet à cette époque, la Syrie avait récupéré une présence militaire au Liban, l'Iran avait signé la paix avec l'Irak, qui de son côté souffrait en silence de l'embargo imposé par l'ONU.

A contrario, on a vu qu'Israël a entrepris sa nouvelle attaque du Liban au moment où le chaos régnait de nouveau en Irak, et que l'Iran était sous pression et ne pouvait intervenir sans se faire atomiser par les forces américaines (qui ne devaient attendre que ça).

L'opération Tempête du Désert


La fin de la guerre Iran Irak posait de gros problèmes à Israël...

Bien que ruinés par les dettes de guerre, les deux géants régionaux allaient pouvoir reprendre le cours de leur développement.

C'est alors qu'un deuxième piège a été tendu à Saddam Hussein...

Il avait précipité la ruine de son pays en tentant de récupérer le Chaat-Al-Arab, que les anglosaxons l'avait encouragé à annexer.

Il allait achever de ruiner son pays et son peuple, en cédant à la tentation d'annexer le Koweit.

Tout a été mis en oeuvre pour le pousser à le faire à l'époque. Le Koweit faisait délibéremment baisser les prix du pétrole, en surproduisant malgré ses limites de quota fixés par l'OPEP.

Or l'Irak avait besoin de prix du pétrole stables pour rembourser sa dette de guerre... Une bataille diplomatique a fait rage pendant des mois, prenant le monde arabe à témoin.

Finalement, les américains donnèrent leur feu vert à une invasion du Koweit par l'Irak: ils n'interviendraient pas... Saddam tombe dans le piège, on connait la suite...

Devant ces erreurs répétées on peut d'ailleurs se demander si Saddam a agit par pure anerie, ou s'il n'était pas un agent déguisé des américains dont la mission était de ruiner jusqu'au bout son pays.

Car quand on regarde les évènnements, malgré le culte qu'il a créé autour de lui, Saddam a tout de même été une calamité pour l'Irak et les Irakiens (sans parler de l'Iran et des Iraniens).

Un véritable traquenard se met en place: la communauté internationale comme un seul homme condamne et exige le retrait de Saddam du Koweit.

On fait semblant d'essayer de trouver une solution pacifique...

Mais celui qui n'était pas assourdi par le bruit diplomatique trompeur, pouvait facilement voir que les USA étaient en train de déployer un contingent impressionant dans la région, sûrement pas pour intimider simplement Saddam.

D'ailleurs on peut faire le parallèle avec le déploiement actuel de troupes, de portes avions et de sous-marins au large de l'Iran...

A ce niveau, ce n'est plus simplement pour faire peur: ça coûte tellement d'argent, qu'il va bien falloir utiliser tout cet arsenal à quelque chose...

Dans le jeu diplomatique destiné à tromper Saddam sur un règlement pacifique, Mitterand jouera le plus grand rôle de Judas. Il lui aura fait croire jusqu'au bout qu'une solution diplomatique serait acceptée par les américains, alors qu'en sous main il savait l'attaque irrémédiable.

Les vrais objectifs de l'opération Tempête du Désert

En effet, le but des américains (donc des Israéliens), n'était pas un simple retrait du Koweit.

Saddam avait été poussé à cette faute, pour avoir un prétexte afin de bombarder son pays.

Les américains, et encore plus les israéliens, ne pouvaient tolérer dans la région un pays développé, moderne, doté d'une élite scientifique et nucléaire, et de tout le nécessaire pour devenir une grande puissance régionale.

Un peu la situation actuelle de l'Iran en somme (ceci explique cela).

Il fallait donc non seulement réduire à néant le potentiel militaire de l'Irak, mais surtout réduire à néant toutes ses infrastructures civiles.



Saddam aurait du s'en douter, et se retirer sans condition du Koweit. Soit il n'a pas été clairvoyant, soit il a été complice, ou plus bêtement, trop orgueilleux.

C'est ainsi que en se trompant sur les enjeux réels de la guerre, Saddam Hussein a tenté de négocier honorablement pour lui un retrait du Koweit.

En fait, il était prêt à lacher le Koweit, d'ailleurs la preuve, les irakiens ne se sont pas battus pour garder ce territoire.

Après le déclenchement de l'opération Tempête du Désert, ils ont rapidement lâché leurs positions et se sont retranchés en Irak.

C'est alors que la destruction de toute l'infrastructure civile de l'Irak a commencé: ponts, routes, hopitaux, usines de médicaments, usines de traitement de l'eau...

L'Irak est retourné à l'âge de pierre.

C'est d'ailleurs parcequ'il avait pleinement compris les objectifs réels de l'opération, et qu'il avait réalisé la duplicité de la diplomatie de Mitterand, que Chevènnement démissionera de son poste de Ministre de la Défense.

Puis l'embargo est venu définitivement enterrer tout espoir de redressement de l'Irak...

Et enfin pour achever la ruine et la malédiction de ce pays: l'invasion de 2003.

Les gagnants de l'Opération Tempête du Désert: Israël qui peut respirer, l'Irak est pas prêt de lui poser problème avant un bon bout de temps.

Et les USA:

- la guerre est payée par la communautée internationale... Les USA en profitent pour tirer autant de missiles qu'ils le peuvent (plus ils dépensaient de munitions, plus ça leur rapportait d'argent). C'est ainsi que les 3 premiers jours de la guerre, un tonnage de bombes supérieur à la somme totale de toutes les bombes utilisées pendant la seconde guerre mondiale par tous les belligérants, fût déversé sur l'Irak. Cela parait fou, mais c'est la même chose aujourd'hui: le lobby militaro industriel pousse à utiliser le maximum de munitions, quitte à tirer dans le désert.

- ils ont pu ensuite vendre des tonnes d'armes aux pays du Golfe et relancer la croissance économique de leur pays, entrainant également Israël dans la croissance (nouvelles technologies et technologie militaire).

C'était l'époque de l'ère gagnant-gagnant pour Israël et les USA... Tout le monde était content.

Notons au passage que l'opération Tempête du Désert a été menée par Norman Schwartzkopf ("tête noire" en Yiddish), dont le père avait mené l'opération de renversement de Mossadegh en Iran, qui s'était soldé par l'assassinat de celui-ci (l'opération Ajax).



L'ère gagnant-perdant pour Israël et les USA

Mais depuis les choses ont changé: l'administration Clinton a donné une place sans précédent aux partisans d'Israël dans son administration. Les sionistes américains (juifs ou chrétiens), en ont profité pour assoir encore plus leur assise et leur rôle de juge et d'arbitre de la vie politique américaine...

A partir de là, le jeu gagnant-gagnant a cessé de fonctionner dans les relations Israël USA... La gourmandise et l'arrogance d'Israël est devenue trop grande...

On ne s'étendra pas sur les calamiteuses négociations de paix menées par Clinton, pour pourrir tout espoir d'accord entre Palestiniens et Israéliens.

Américains et israéliens en rejettent la faute sur les palestiniens à coup de bourrage de crâne médiatique, mais la vérité est que Clinton obéissait aveuglément au pouvoir Israélien en place.

Si le pouvoir Israélien était prêt à un accord, alors il suivait, si ce même pouvoir voulait torpiller cet accord, alors il suivait aussi.

C'est ainsi que suivant les divers gouvernements israéliens qui se sont succédés (Rabin, Nethanyhu, Barak...) le son de cloche de Bill Clinton s'est adapté.

Par la même occasion la côte de l'Amérique dans les pays arabes n'a fait que se dégrader...

Car même à l'époque de l'opération Tempête du Désert, les américains avaient pris soin de paraitre plus ou moins neutres à l'égard des arabes, en négociant la participation de ceux-ci au sein de la coalition, et en demandant à Israël de ne pas intervenir.

Avec Clinton, l'Amérique apparaissait de plus en plus comme prisonnière des lobbies Israéliens, en s'embarassant de moins en moins à sauver les apparences.



Avec Bush II, les choses ont encore empirées...




La calamiteuse invasion de l'Irak:
le prix en dollars, en hommes, en prestige payé intégralement par les USA et leurs caniches

Profitant des attentats du 11 septembre et après une campagne de propagande qui ne trompe personne, les USA envahissent l'Irak.

Les lobbies israéliens aux USA ont déployé toute leur énergie pour pousser l'Amérique dans la guerre.

Mais les mensonges étaient tellement énormes que la communauté internationale n'a pas suivi.

Cette fois, c'est donc l'Amérique qui allait devoir payer la note: en dollars, en vies humaines de soldats américains (celles des irakiens n'ont jamais compté), et en prestige.

Les caniches aussi ont payé: combien d'hommes politiques ont ruiné leur carrière pour avoir obéit à Bush, qui lui même obéissait aux lobbies?

Quelle puissance est assez forte pour imposer une guerre inutile et ruineuse à un pays aussi puissant que l'Amérique?

Bush sera-t'il le Saddam américain, qui aura entrainé son pays dans tous les bourbiers, ruiné son économie et son image?

Saddam aussi pensait que la guerre contre l'Iran serait rapide, facile et juteuse... Comme Bush le croyait au sujet de l'invasion de l'Irak...

Saddam aussi pensait se refaire une réputation en annexant le Koweit... Comme Bush peut être en attaquant l'Iran...

Une chose est claire avec cette invasion de l'Irak: les seuls gagnants sont les israéliens.

Les américains n'ont rien gagner dans cette guerre.

Ils avaient plus ou moins acquis le rôle de gendarme du monde sous Bush I et Clinton.

Ils passent pour des fous dangereux aujourd'hui.

Tous les politiques qui suivent tête baissée voient leur carrière ruinée: il suffit de regarder la liste des fusibles qui ont démissioné dans l'entourage de Bush et qui ont du regagner la vie civile marqué du sceau de l'infâmie.

Jamais une administration n'avait fait sauter autant de fusibles, et à aussi haut niveau... A tel point que Bush et Cheney ressemblent eux aussi à des fusibles... Mais qui gouverne l'Amérique dans ce cas?

Il suffit de regarder la trajectoire de Blair, qui est passé du statut de premier ministre le plus populaire, à celui du plus méprisé pour se rendre compte que les lobbies entrainent dans la honte les hommes censément les plus puissants du monde...

Bush et Cheney eux-mêmes persistent dans la ruine de leur image, comme si eux aussi n'étaient que des fusibles qui obéissaient à une puissance supérieure.

Quitte à ruiner, leur pays, envoyer leur jeunesse à la mort, ruiner leur carrière et leur image...

Tout ça uniquement au profit d'un seul pays: Israël.

Combien de temps vont ils tenir?

Mais non content de l'aventure calamiteuse en Irak, les américains s'apprêtent à réitérer l'aventure en Iran...

Nul doute que ce sera alors la ruine définitive de la crédibilité américaine, le durcissement des tensions entre les USA, la Russie et la Chine, et le retour à une nouvelle course aux armements.

Sans parler des risques pour l'économie américaine...

Si les premières guerres du Golfe avaient stimulé l'économie US (guerre Iran-Irak, puis tempête du désert), les dernières sont en train de la ruiner...

Les USA seront ils utilisés jusqu'au dernier dollars, dans des guerres qui ne les concernent pas?

On dirait bien, et même la perspective d'une administration démocrate n'y changera rien... Ils sont tout autant corrompus que Bush...

Les menaces sur l'Iran

En effet, les menaces sur l'Iran sont totalement stériles pour les américains. Bush a t'il été persuadé qu'en attaquant l'Iran il allait améliorer la situation en Irak?

Politiquement, ce serait une calamité, notamment dans les relations avec la Russie et la Chine.

Militairement, une invasion n'est pas envisageable: comment les USA auraient ils les moyens de couvrir et l'Iran, et l'Irak, quand ils n'arrivent pas à sécuriser plus de 20km² en Irak?

Reste les bombardements et la ruine de l'Iran, de manière comparable à celle de l'Irak en 91.

C'est envisageable, mais cela embrasera alors toute la région Iran-Irak, et les premières victimes seront les américains stationnés en Irak, qui seront les principales cibles...

De plus, à moins d'inventer un prétexte extraordinaire pour tromper la communauté internationale, une fois de plus tous les frais seront à la charge du contribuable américain...

Les seuls qui ont intérêt à faire des territoires de l'Iran et de l'Irak des champs de ruines habités par des populations affamées qui s'entretuent pour des miettes de pouvoir, ce sont les israéliens.

D'autant plus si ce sont les américains qui payent en vies humaines et en dollars.

Transformer ces immenses territoires en champs de ruines, et renvoyer ses habitants à l'âge de pierre, permettrait à Israël d'être tranquille pour au moins 20 ans.

D'ici là, ils peuvent espérer mettre en place des régimes favorables dans ces pays... Et au pire si dans 20 ans un régime autonome émerge dans ces pays, il sera de toutes façons trop faible pour tenir et il pourra être subverti à son tour...


Conclusion

A la question à qui profite le crime, on aurait pu répondre pendant longtemps: d'abord aux anglo-saxons, et accessoirement aux israéliens.

Cela permettait de considérer la théorie selon laquelle Israël est instrumentalisé par les américains dans la région.

Mais aujourd'hui, la réponse a changé. Les derniers a en profiter ce sont les anglo-saxons...

Si Israël était vraiment le porte avion des américains dans la région, alors ce seraient des soldats israéliens que l'Amérique irait faire mourir pour ses intérêts.

Or on assiste à la situation inverse.

Force est de constater que c'est Israël qui tire le seul profit de la situation catastrophique actuelle au Moyen-Orient.

Aujourd'hui, contrairement à ce que prétend Noam Chomsky, on peut donc dire que c'est la queue qui agite le chien...



P.S: je n'ai pas abordé le rôle de l'Arabie Saoudite dans cette affaire. L'Arabie Saoudite est le plus puissant allié des USA dans la région avec Israël, et son rôle dans les troubles régionaux lui ont coûté la sympathie et la légitimité auprès des musulmans. Peu importe les luttes intestines qu'il peut y avoir au sein du pouvoir Saoudien par rapport à la question de l'alignement sur les USA (donc sur Israël), les Saoudiens apparaissent comme complètement discrédités, voir presque comme une puissance occupante qui usurpe la gestion des lieux saints...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Cismi.,

Je ne te le fais pas dire...

Bravo simplement !

Anonyme a dit…

Cismi, tu fais au début une petite digression sur le parti socialiste, permets-moi d'en faire une sur Sarkozy, et j'espère que tu vas rire.
En 1979, Sarko a 24 ans.
Une chose interessante, on n'a rien dans la biographie officielle du Petit des Puissants sur son passé militaire, je veux dire sur les dates et les lieux de son service militaire.
En 1979, Komeyni est en France, bien choyé par Giscard, sur ordre des USraéliens.
Sarko a fait son service militaire avec et en même temps que son " pot" Eric Raoult.
Je sais ou ils étaient tous les deux en temps que troufions.
Ca va te sembler incroyable, mais fait le rapprochement avec l'omerta officieuse des valets médiatiques du Sarkozysme.
Faits le rapprochement avec la censure officielle sur ce passage de la biographie de Sarko en ce qui concerne son service militaire.

Maintenant j'espère te faire rire, et surtout te donner un thème d'article qui fera rire toute la blogosphère; car je pense que tu as plus de possibilités qu'un simple internaute comme moi, de faire cette recherche, et d'essayer de mettre en lumière médiatique cette histoire effacée de notre Petit Bushiste de Président.

EN 1979, SARKOZY ET ERIC RAOULT ,24 ans, EFFECTUAIENT LEUR SERVICE MILITAIRE.
UNE DE LEUR AFFECTATION A ETE :
MONTER LA GARDE DEVANT LA RESIDENCE DE KOMEYNI A NAUFLES LE CHATEAU.

A ton avis Cismi, le vieil homme leur a-t-il offert le thé, et que se sont-ils dits?
Ca peut sembler incroyable et même risible.
Mais essaie donc de chercher ou Sarko a fait son service militaire, et le manque totale de données officielles devrait normalement te faire te poser des questions.

P.S. :cette information est passée dans une émission ou Eric Raoult était invité.
Il y a déjà pas mal de temps et je ne sais plus exactement laquelle, malheureusement, j'ai beau chercher; mais tu peux peut-être avoir accès à des archives audiovisuelles, ou approcher un archiviste de ce domaine.
Toujours est-il que ca m'était resté en tête.
A l'époque, Raoult l'avait dit pour en rire, pour faire un mot et c'était passé inapercu.
Mais maintenant c'est autre chose, ca pose problème, d'ou ce vide dans la biographie du Petit.
Je ne rêve pas,je suis pratiquement sûr d'avoir entendu ces propos.

zin a dit…

Cette analyse est tout simplement geniale ! Juste et tres fine. Tout y est. Bravo et merci. A diffuser d`urgence partout car malheureusement, je crains que nous soyons qu`une extreme minorite a avoir compris le vrai visage du sionnisme ! Encore merci.
PS - Je signale que c`est vraiment pas pratique de laisser un message.

Cismigiu a dit…

Merci de tes compliments Zin.

N'hésite pas à faire des copier-coller en mettant un lien vers ce site.

Il faut que ça tourne.

Bien à toi.

Anonyme a dit…

Fine analyse effectivement et qui éclaire beaucoup, juste un point avec lequel je suis moyennement d'accord: la situation de l'Irak ne profite nullement aux USA, un peu quand même car ils en profitent pour piller le petrole irakien (et n'oubliont pas les exactions des blackwaters ces mercenaires encore plus illégitimes que les GI)

Cismigiu a dit…

On est d'accord, les américains sont ruinés par cette guerre. Elle ne rapporte qu'à des intérêts privés genre Halliburton ou BlackWater, mais pas à la collectivité américaine qui paie la facture.