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vendredi 7 septembre 2007

Dray futur ministre de l'intérieur de Sarkozy? Après Kouchner, causa nostra continue

Dray, grand amateur de montres Patek (payées 30 000 euros en liquide, retiré au distributeur du coin), et en compagnie de son frère, ex-leader du Bétar France, au mur des lamentations, en Israel où réside son frère aujourd'hui.


Cela fait un bout de temps déjà que j'alertais autour de moi autour de la curieuse convergence de vue entre Sarkozy et Dray.

Cela fait près de 5 ans que les déclarations de Dray et des ses acolytes (Malek Boutih notamment, mais aussi Fadela Amara) concernant les "jeunes de banlieue", traduisez les noirs et les arabes, me font tiquer. Boutih n'ayant aucune latitude et n'étant qu'un pantin dans les mains de Dray, on pouvait donc en conclure que c'était Julien Dray qui s'exprimait par sa bouche en fustigeant les territoires perdus de la république qu'il fallait récupérer par la force en écrasant les "caïds".
Dray l'a trouvé abandonné au fond d'une poubelle et l'a sorti de la misère. Alors forcément quand Dray lui dit de cracher sur les arabes, il crache...

Comme je le disais hier dans le précédent billet, je considérais que les déclarations guerrières de Boutih-Dray contre les jeunes de cités, pavaient la voie à Sarkozy en lui apportant une caution morale de gauche.

Depuis le discours de Chevènnement à Villepinte en 98, la gauche reconnaissait explicitement que Sarkozy avait raison!

Cette simplification de la question sociale et sécuritaire des banlieues ne pouvait que faire le lit de l'UMP, qui ne s'est pas géné et a axé la campagne de 2002 sur le thème de l'insécurité, thème déserté par le PS.

J'étais également surpris par la suite, par les déclarations de Julien Dray ne cachant pas son admiration pour Sarkozy.

Je commençais à prendre conscience des liens occultes que les deux gus devaient entretenir lors des quelques débats télévisés "opposants" les deux personnages. Je trouvais Dray bien mou et bien timide face à Sarkozy, lui qui fait preuve habituellement de tellement de bagoût pour détourner le débat et discréditer réthoriquement ses adversaires politiques. Où étaient passé les années de formation trotskyste à l'agit-prop? Devant Sarkozy, Dray s'effaçait presqu'avec cette admiration qu'il ne cachait par ailleurs pas.

Ho bien sûr, il fallait bien faire son boulot d'opposition et donc lancer quelques saillies de temps à autre, mais jamais en face à la télé au cours d'un débat, et toujours en page 12 et en petits caractères dans Libé.

Et voilà t'y pas ce qu'on apprend en lisant quelques articles de la presse de cet été:

Dans cet article de Libé accessible en ligne "Sarkozy brouilleur de pistes", on apprend donc que Sarkozy harcèle littéralement Dray pour le faire entrer au gouvernement.

On apprend aussi que Sarkozy et Dray sont, je cite, "des amis de longue date".

Il est clair que Dray et Sarkozy, tout comme Kouchner, partagent les mêmes idées en ce qui concerne la politique étrangère, et notamment le soutien à Israel. Ce sont tous d'ardents sionistes qui ne s'en cachent pas. De même on note une totale convergence de vue sur la question de la réforme de la traditionnelle "politique arabe" de la France, voulue par De Gaulle et censé préserver les intérêts français, sans parler des liens historiques de la France avec le monde musulman.

Ne nous leurrons pas, les petites divergences qu'il peut y avoir entre sionistes de gauche et sionistes de droite ne sont absolument rien lorsqu'il est question de défendre Israel.

La meilleure preuve ce sont les témoignages d'anciens trotskystes, juifs et français, qui avouaient avec malice que bien que soutenant officiellement la lutte des palestiniens pour l'autodétermination (il faut bien afficher une cohérence avec sa profession de foi de façade), le bureau politique du parti Trotskyste n'avait pas pu retenir sa joie lorsqu'Israel avait vaincu les armées arabes lors de la guerre des 6 jours.
La capoeira, encore une invention juive méconnue, attribuée à tort aux esclaves brésiliens

Aujourd'hui, force est de constater que rien n'a changé: d'apparents opposants politique de façade se retrouvent en fait totalement d'accord et prêt à travailler de concert dès que les seules vraies questions importantes pour eux sont abordés: le soutien à Israel et à son agenda de domination du Moyen-Orient.

C'est donc ainsi que la quasi totalité des intellectuels de gauche était passé à droite en soutenant Sarkozy pour la campagne des présidentielles.

C'est ainsi que Sarkozy a récupéré les plus fidèles soutiens de Mitterand, juifs français et sionistes, et en a fait ses propres conseillers. Vous avez dit rupture? Georges-Marc Benhamou, Jacques Attali sont les plus flamboyants! Mais Sarkozy avait aussi reçu le soutien du propre beau frère de Mitterand, Roger Hanin, et d'intellectuels emblématiques de la gauche: Glucksman et affidés.

Evidemment la nomination d'un ardent sioniste et atlantiste comme Kouchner n'était pas étonnante sur le plan des idées politiques, la seule source d'étonnement étant le culot monstrueux dont Sarkozy était capable. Il aurait été bien en peine de trouver à droite quelqu'un pour le poste de ministre des Affaires Etrangères qui soit autant en phase que lui sur le soutien à Israel.
Ni gauche, ni droite: sionistes!

Ho bien sûr à droite les sionistes ne manquent pas, mais ce sont des sionistes par opportunités, pas par idéologie: il aurait pu nommer quelques bons islamophobes bien de chez nous, comme le motodidacte Christian Estrosi, ou l'homophobe Vanneste.

Mais ces gens sont relativement neufs en matière de sionisme: ils le cultivent depuis moins d'une douzaine d'années en général, et par pur opportunisme. Si demain il devenait plus avantageux de lécher les pompes des arabes, ils changeraient facilement de bord. Ces gens-là ne sont que des courtisans.

Qui mieux que Kouchner, qui cultive des liens avec les services secrets du monde entier, et plus particulièrement le Mossad et la CIA, qui connait pratiquement tous les politiques importants en Israel et aux USA, pouvait être mieux placé comme ministre des Affaires Etrangères? Il est bien meilleur que Sarkozy lui-même!

Mais revenons à Dray.

On aurait pu penser lorsque Fadela Amara avait rejoint le gouvernement Sarkozy que celle-ci l'avait fait en trahisant Dray, ce qui est bien son style de pure opportuniste.

Comprenez là bien cette Fadela: elle ne sait rien faire, donc si elle se démerde pas pour avoir une place politique quelconque, c'est le chômage assuré. Et puis ça fait plus de 15 ans qu'elle tente de se faire remarquer politiquement, elle a assez ramé pour poser ses valises et enfin profiter d'un ministère!

Mais dans le fond non, elle n'a pas trahi Dray: il semble que Dray ne pouvant accepter directement une place chez Sarkozy, il ait préféré y envoyer sa dame de confiance, celle qu'il a formé à la manipulation de la racaille de banlieue si conne et facile à berner.

Parceque ce que vit Dray à l'heure actuelle est vraiment horrible!

Il est à un âge où, si ses plans s'étaient bien passé, il serait entré en tant que ministre de l'intérieur dans un gouvernement de gauche.

Malheureusement, malgré l'audace dont il a su faire preuve en soutenant la candidature Royale et en évinçant même ses coidéologues sionistes de gauche de la course à la présidentielle (Strauss-Kahn et Fabius), ses plans ont foiré, et c'est Sarkozy qui a gagné.

Bon du point de vue du soutien à Israel tant mieux peut il se dire, mais du point de vue de la carrière personnelle, le doute est de mise.

En effet, que se passe-t'il si la gauche peine à se refonder et reste durablement éloignée du pouvoir? Dans ce cas il ferait mieux d'accepter l'offre de Sarkozy et se retouver nonens volens malgré tout au poste qu'il vise depuis toujours: ministre, de l'intérieur qui plus est, ce qui pour un barbouzard comme lui est le pied.

Mais s'il accepte l'offre de Sarkozy et que la gauche se refonde sans lui? Si elle arrive au pouvoir en 2012? Alors il se condamne au chômage: il aura perdu sa légitimité à gauche, aura raté l'opportunité de se maintenir à la tête d'un PS revivifié, et aura surement du mal à percer durablement à droite dans ce qui n'est pas sa famille politique habituelle...

Voilà pourquoi selon moi Dray se montre très prudent sur la suite à donner à l'offre de Sarkozy!

Cet article du point nous apprend d'ailleurs que Sarkozy insiste! Il lui proposerait l'intérieur pour 2008.

Que va faire Dray?
Valls qui attend son grand soir pour bientôt au PS.

Manuel Valls lui aussi approché à pour l'instant refusé. Pour les mêmes raisons que Dray vraisemblablement. Valls est un sioniste notoire et un islamophobe patenté, qui s'est illustré dans l'affaire du Franprix Hallal où il n'avait aucune légitimité à intervenir, et qu'on a pu voir cracher de haine à la gueule d'un Tariq Ramadan incrédule lors d'une émission de Franz-Olivier Gisbert. C'est un proche de Caroline Fourrest et Philippe Val, les deux propagandistes de l'islamophobie de gauche.

Mais Valls est jeune et peut se permettre d'attendre une refondation du PS: c'est tout bonnard pour lui de se repositionner dans un PS dévasté et qui sera forcément livré aux mains de politicards relativement jeunes comme lui. De plus il doit tabler sur une perte de popularité de Sarko pour espérer un retour rapide en grâce du PS... Après tout, avec la faible croissance actuel, les risques importants pour l'économie mondiale, et les dangers d'une guerre en Iran, il y a de nombreuses possibilités pour que Sarkozy passe du statut d'homme politique le plus populaire, à celui de plus honni.

Mais Dray qui rame depuis plus longtemps réfléchis différemment... D'autant qu'il n'est pas sans s'être fait de nombreux ennemis à gauche.


Dray, entre le coeur et la raison.

La violence de François Hollande à son encontre (voir cet article: "Hollande très remonté contre Dray") ont peut être pour explication les rumeurs de coucherie de Dray avec Ségolène. Ces rumeurs le donnant comme un ex-amant, qui aurait refilé la Ségo dans les pattes du BHL, qui lui téléphone plusieurs fois par jour, lui lit de la poésie le soir dans son appartement du boulevard Saint Germain, et qui lui donne des conseils vestimentaires... On comprend pourquoi BHL est le seul intellectuel sioniste de gauche à ne pas avoir déserté son camp pour soutenir Sarkozy durant la campagne. Il avait une place de choix avec Ségo.

3 commentaires:

Dom a dit…

Dray est un fanatique, rigoureux dans sa sélectivité. Que fait-il dans un parti « républicain » et « socialiste » ? Il n’y a pas sa place. Il n’a d’ailleurs pas sa place en République, mais cela je l’ai déjà écrit. J’ai rarement vu un personnage publique aussi « pauvre » en tant qu’être conscient, et, visiblement avec un inconscient tout aussi « pauvre »… sa force motrice est le ridicule, le grossier : lui-même.

En tout cas le voilà au milieu d’une bande de « Dieux de l’Olympe » au sens des responsabilités humaines qui n’est que crotte. Ils ne sont d’ailleurs pas là pour guérir l’humanité de ses maux, nous le voyons bien. En tout cas pas l’humanité toute entière, nous le voyons bien aussi.

Anonyme a dit…

c'est à croire que le sionisme s'invite et perce par la gauche, sur une sorte de logique de l"internationale", du sentimentalisme, et de la "solidarité" envers Israel, puis joue les rabateurs vers la droite, vu que le sionisme est fondamentalement une idéologie de droite (extrême)...

d'aprèsles archives TV, le jeune Finky avait déjà l'acidité d'un facho, bourré de tics (ou "tocs"), quand il jouait ses premières partition agressives de jeune pseudo-gauchiste à la télé.

impressions récurrentes...

Anonyme a dit…

...le jeune Finky "aussi"...